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     Le Laboratoire de Biologie, Eau et Environnement (LBEE) est l’un des 25 laboratoires de recherche de l’université 8 Mai 1945 Guelma. Il a été crée par arrêté ministériel du 16 Mars 2011. Les activités sont animées par Cinq (05) équipes de recherche composées de 42 chercheurs permanents et 27 doctorants. Le laboratoire est sous la direction du professeur Houhamdi Moussa.

 

Les objectifs :

    L'objectif premier du laboratoire est de former des jeunes chercheurs pour la recherche et par la recherche, valoriser les résultats obtenus dans les équipes, assurer la diffusion scientifique en la rendant accessible aux chercheurs de différents horizons. Le développement d'une recherche scientifique de qualité, qui tient compte des directives et des besoins nationaux et des incitations et  des préoccupations universelles est tout aussi primordiale.

    Les activités de recherche du Laboratoire de Biologie, eau et Environnement « LBEE » étudient toutes les interactions possibles entre la biocénose (faune, flore et microflore) avec leur biotope (essentiellement les milieux aquatiques). Ces derniers sont considéré comme ayant joué un rôle essentiel et primordial à l’aube des grandes civilisations. Ainsi, les marais, les oueds, les lacs et les marécages ont hérité, pendant près de deux millénaires, d’une réputation telle qu’ils ont régressé d’une manière spectaculaire sur la plupart des continents, notamment au XXe siècle, au rythme des progrès technologiques qui permettaient leur transformation. En effet, cette disparition rapide a eu au moins le mérite de faire redécouvrir l’importance de ces hydrosystèmes continentaux et littoraux.

    Il est cependant très vite apparu que leur recul s’accompagnait de désordres écologiques ou environnementaux majeurs, tels l’augmentation de la fréquence de crues dévastatrices, la dégradation de la qualité des eaux et la diminution parfois considérables de certaines populations d’oiseaux d’eau et de ressources halieutiques des grands fleuves. Ces grandes civilisations qui se sont bâties dans le cadre d’une relation particulière avec ses écosystèmes aquatiques (grands fleuves et grands lacs) qui a engendrée un certain déséquilibre provoquant l’accumulation de micropolluants et l’émergence de maladies transmissibles par l’eau (les M.T.H.).

    Ce laboratoire de recherche par sa large couverture de thèmes traités dénote notre soucis de ramener les programmes aigues du moment (source de nuisance, reproduction animale, déstabilisation des écosystèmes..) à des équations de mettre en pratique pour étudier à la fois les causes, leur incidence et dégager des proportions concrètes quant à la mise en œuvre pour un développement durable et une avancée scientifique conséquente.

    Le but scientifique majeur est donc d’étudier et de caractériser les différents écosystèmes aquatiques (lotiques et lentiques) et leurs environnements de notre région (biologie, hydrochimie, hydrogéologie, géologie et préservation des espèces par reproduction) et de déterminer les facteurs anthropiques exercés sur elles ainsi qu’explorer leurs conséquences (éco-toxicologiques, toxicologiques et microbiennes) ainsi que leurs impacts sur l’homme, l’animal et l’environnement. Etudier aussi la relation entre la santé humaine et l’environnement qui prend une importance considérable à une époque où les catastrophes et les pandémies annoncées ne cessent de se multiplier. Alors que les maladies infectieuses des siècles derniers avaient été relativement bien contrôlées, ou circonscrites, les mises en garde quant à la prolifération de sources de contamination sont à nouveau soulevées. Le réchauffement de la planète entraîne une délocalisation des vecteurs de transmission, étendant ainsi les sources potentielles de contagion bactérienne ou virale.